DEVOIR DE PHILO :
PEUT-ON PENSER LE FUTUR ?

« Cogito ergo sum » (ou « je pense donc je suis ») est une expression latine du philosophe René Descartes qui signifie « je pense, donc je suis dans le Discours de la méthode (1637). On dit « le cogito » pour désigner cette intuition, acquise par le sujet humain grâce à la conscience qu'il a de lui-même. Le cogito est donc le socle fondamental de l'épistémologie cartésienne, sans cette évidence objective du cogito, le sujet devrait se résoudre à abandonner toute ambition de connaissance. Sans le cogito, sans cette preuve absolue que tout n'est pas qu'illusion, personne ne pourrait prétendre connaître quelque chose de vrai. Cependant, au-delà de ce concept, penser est avec le langage ce qui distingue le plus fondamentalement les hommes des autres animaux. Alors peut-on véritablement penser le futur? Tout en sachant que le futur du latin « futurus » signifiant « à venir » désigne en effet tout ce qui concerne l’avenir donc tout ce qui est situé dans l’avenir, tout ce qui n’est pas encore. Et est donc opposé au présent et surtout au passé. Peut-on penser le futur ? Cela pourrait donc insinuer qu’il est possible de pouvoir penser tout ce qui est situé dans l’avenir, que nous avons la possibilité de prévoir des événements à venir, à partir du présent ou encore du passé. Donc, nous pouvons en déduire que les trois temps sont reliés et donc obéissent à des lois communes et des valeurs en vertu de leur nécessité. Mais pouvons nous être certain de l’existence ces lois ? Pouvons-nous parler de connaissance du futur ? Penser le futur n’est-ce pas seulement une illusion reliée à des connaissances acquises lors de notre présent et notre passé ? L’analyse du sujet nous permettra de répondre à la problématique posée.
Oui, nous pouvons penser le futur.
Si l’Homme peut penser le présent, il peut penser le futur car le futur est un présent différé, c'est-à-dire, par exemple : « La semaine dernière nous avons prévu de faire nos