«Peut-on espérer classer un monde d’objets qui change à vue et parvenir à un système descriptif ?»
Il fait une analogie entre la faune et la flore et les objets. Ce sont les objets dans leurs successions de transformations, dans leurs évolutions, dans leurs vies et leurs utilisation qui intéressent Baudrillard et non un objet seul dans un rayon de magasin.
Il parle alors de critères de classification, de systématismes qui donneraient des caractéristiques autres que la fonction aux objets.Mais la quantité d’objets, leur vie, leur mort, leur évolution donnerait une quantité de critères beaucoup trop grande. Il va même ne pas s'intéresser à la fonction pour examiner plus en précision les rapports que développent les hommes avec ces objets et ce que cela implique.
Baudrillard cherche donc avec quel outil universel classer les objets, quel outil produira le plus de significations dans tous les domaines et pour lui cet outil est technologie.
Il explique ensuite sa vision de la technologie qui pour lui pourrait être un des fondements de sa classification. L’essence même des objet serait la technologie aussi bien d’un point de vue individuel que pour les subdiviser et les classer. En effet c’est la technologie qui guide aujourd’hui les évolutions par l’industrialisation et la standardisation et du coup quelque soit le type d’évolutions (fonctionnelles,formelles,relationnelles...).
En effet la technologie nous ramène, non pas à une seule et unique fonction ou caractéristique traitée comme une unité fermée et indissociable, la technologie ne cherche pas à faire des compromis entre tous ces paramètres, elle cherche à créer une cohérence, à ce que tout objet soit structurellement vrai c’est à dire que chaque chose soit induite par une autre et que la structure finale ne soit pas un amalgame d’unités fonctionnants côtes à côtes mais bien d’un objet unité qui par ses structures produit du sens. Alors la technologie donne de la cohérence au discours. L’objet