Peut-on définir le bonheur?
La perception du bonheur a largement évolué au fil du temps. Par exemple, dans la Grèce Antique, le bonheur était un cadeau des dieux car il fallait être mort pour enfin être heureux. La vie terrestre n’était que travail et souffrance en attendant une meilleure destinée dans l’Au-delà. Socrate a radicalement changé les choses puisqu’il a dit : « nous savons que tout le monde veut être heureux, alors trouvons comment y arriver ». Une grande évolution vis-à-vis du bonheur suprême intervient au XVIIIème siècle qui est celui des Lumières, puisque les penseurs ont affirmé que le plaisir est bon et la douleur est mauvaise. C’est notamment le penseur John Locke qui a compris que l’homme n’est pas né dans ce monde pour une destinée misérable. C’est aussi à cette époque que l’Encyclopédie de Diderot cite « chacun n’a-t-il pas le droit d’être heureux ? ». Par la suite, la notion du bonheur définie durant le siècle des Lumières s’est étendue pour devenir universelle et permanente. Puis, on a pensé que nous devions être naturellement heureux et si ce n’était pas le cas, alors il y a quelque chose à changer ; que ça soit avec le monde qui nous entoure ou à l’intérieur de soi. A notre époque, Il faut se demander si nos sociétés ne s’attachent pas trop au prix du bonheur. C’est pourquoi je me pose la question : « Peut-on définir le bonheur ? ». Premièrement, je vous démontrerai que le bonheur n’est pas forcément fonction d’une condition à remplir. Deuxièmement, je vous montrerai qu’il nous est difficile de réfléchir à comment accéder à notre bonheur vu notre rythme de vie. Et finalement, je vous exposerez pourquoi le bonheur ne dépend pas uniquement de l’argent dont nous disposons.
Certains pensent que c’est la positive attitude qui délivre la clef du bonheur.
Mais, à force de vouloir toujours entrevoir le bon côté des choses, nous arrivons à des états totalement absurdes. Par exemple, certains