Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ?
Chapitre 1 : LA CONSCIENCE ET LA VERITE DU SUJET
La conscience est un état de veille par opposition à l’inconscient du sommeil. Durant l'état de veille, la perception existe pour quelqu'un. Quand on dort, on ne peut pas savoir ce que l'on fait, il peut y avoir des perceptions sans les apercevoir. Durant le sommeil, on a pas conscience de nous même et de la société. La conscience est une sorte de miroir où se reflète ce qu'on pense ou fait. Pourquoi y-a-t-il un tel reflet ? A quoi sert-il ? La conscience se caractérise aussi par le fait qu'elle existe par la première personne. Chaque conscience est unique à chaque personne. On peut se demander si nous n'avons pas besoin d'une langue maternelle ou d'une éducation pour pouvoir penser de manière consciente. La conscience pourrait être une dimension collective.
I) La conscience, marque du statut ambigu de l'homme dans la nature
Par sa conscience , l'homme n'est pas seulement dans le monde mais il peut se poser face au monde c'est à dire un objectif (en faire un objet de connaissance).
Schopenhauer lorsqu'il se penche sur l'origine de la réflexion philosophique : « si les hommes se mettent à philosopher c'est qu'ils sont capable de s'étonner de leur propre existence pour que l’existence apparaisse comme une énigme, il faut avoir cesser d'être étroitement uni au monde ».
Vercors, Les animaux dénaturés : « L'être humain fait deux avec la nature alors que l'animal ne fait qu'un ».
L'être humain est passé de l'inconscient passive à la conscience interrogative donc c'est un animal dénaturé. Les animaux n'ont pas de mythe ni de religion ni de fétiche.
La conscience est généralement valorisée par les philosophes. Elle est interprétée comme un privilège qui établie l'homme à un autre rang que la nature elle-même. Pour les philosophes de l'antiquité, l'homme sage c'est celui qui se retirait en lui même et trouvait dans la conscience de lui même une sorte de forteresse face à tous les