Peut-on dire "A chacun sa vérité"?
La possibilité matérielle : Capacité
La possibilité morale : Le droit
La possibilité logique : Contradictoire de dire...
Affirmer : poser une assertion, proposer un jugement. Dire quelque chose à propos de quelque chose : si je crois à ce que j'affirme, suis-je cependant fondé à le croire ? Puis-je le prouver, l'argumenter ? Différent de l'interrogation.
Exemples :
L'eau bout à 100°
La prise de la Bastille a eu lieu le 14 juillet 1789
La somme des angles d'un triangle est de 180°
Le ciel est bleu
Il y a plusieurs types de vérités car ces énoncés sont vérifiables selon des méthodes différentes. Ils disent quelque chose d'universel (valables pour tous, en tout temps, en tout lieu), d'immuable (qui ne change pas), de rationnel (logique et objectif).
Vérité ≠ Fausseté : Ordre logique, langage et raison.
Réalité ≠ Fictif / Virtuel : Existence, être.
Logos : Raison et langage.
La vérité se définit comme un rapport de correspondance, d'adéquation entre un jugement (pensé, dit ou écrit) et un état du monde (fait réel).
Chacun : Subjectivité individuelle, société historique particulière, culture particulière.
Chacun sa : Les points de vue divergent de sorte que la vérité serait relative à chacun.
Vérité : Caractère unique et universel.
Dire que la vérité est relative au point de vue de chacun, n'est-ce pas tout simplement abolir la vérité elle-même ? En effet, une proposition comme "À chacun sa vérité" ne paraît pas pouvoir être logiquement énoncée si la vérité se définit par son universalité et unicité : un jugement ne peut être relatif et vrai à la fois.
Le risque du relativisme qui voulait sauver la vérité devant des questions complexes, c'est de ne faire que la