Peut-on affirmer que louis hémon, dans l’extrait `` des voix parlent à maria``, et germaine guèvremont, dans l’extrait `` sédentaires et nomades``, valorisent l’attachement au pays?
Le roman du terroir, était une représentation idéalisée de la vie des Canadiens-français. Il valorisait les valeurs traditionnelles comme par exemple, l’attachement à la terre et au pays. Ce courant littéraire était très présent à partir de 1850 jusqu’en 1920. Le roman de Louis Hémon (1880-1913) ``Des voix parlent à Maria``, s’inspire considérablement de l’idéologie de l’un des romans les plus remarqués de l’époque, ``Maria Chapedelaine``, paru en 1914. Cet œuvre fut d’ailleurs un véritable bris dans le courant du terroir. De son coté, Germaine Guèvremont (1896-1968), signe définitivement la fin du courant du terroir. Elle est la première à introduire un héros étrangé dans un roman paysan. ``Sédentaire et nomades`` en est un bon exemple. Par contre, nous ne pouvons pas affirmer que les deux extraits ``Des voix parlent à Maria`` et ``Sédentaires et nomades`` valorisent l’attachement au pays. Dans un premier temps, nous démontrerons que l’œuvre de M. Hémon valorise bien l’attachement du pays. Ensuite, nous analyserons ``Sédentaire et nomades`` ce qui montrera que ce roman ne valorise pas l’attachement du pays.
Le roman ``Des voix parlent à Maria``, valorise l’attachement au pays. L’auteur démontre clairement la fierté du pays dans son roman. Il parle des ancêtres du Québec de manière positive et semble les respecter. Il est également en accord avec les décisions passées des prédécesseurs québécois comme le démontre bien cet extrait : ``C’est pourquoi il faut rester dans la province où nos pères sont restés, et vivre comme ils ont vécu… ``[1] Il est clair que l’auteur se sert des voix entendues par Maria pour montrer sont attachement au pays de Québec. Ces voix expriment clairement à Maria le désir de rester dans la province où leurs pères sont restés et de vivre de la