Personnage de toinette
De l'âme
De l'âme
III3
t57
tinction est en même temps un et indivisé en nombre, non séparé dans le temps, tandis qu'il serait séparé dans son essence ? Il serait donc, en quelque façon, le divisé qui sent des réalités séparées d'une part, et il serait d'autre part indivisé.
CHAPITRE
3
Il
/s serait, en effet, dans son essence divisé, mais par le lieu, le temps et le nombre, indivisé. Ou bien ôst-ce impossible ? Car c'est en puissance que le
même sujet à la fois indivisé et divisé est les contraires, tandis qu'en essence il ne I'est point, mais par l'actualisation il est divisé et ne peut être en même temps blanc et noil en sorte qu'il ne peut non plus pâtir par leurs formes, si la sensaiion et la pensée sont bien telles3sa. En fait, /10 il en va ici comme certains disent du point: en tant qu'il est un, ou deux, c'est-à-dire alors divisé38s' En tant donc qu'indivisé, le sujet qui opère la distinction est un et opère d'un coup' Mais en tant qu'il est divisé, il se sert deux fois du même point en même temps. En tant donc qu'il utilise la limite deux fois, en opérant sous le mode de la séparation 386, il distingue deux objets et ils sont séparés ; mais en tant qu'il use de la limite comme une, il est un et opère d'un couP. Du /1s principe donc qui nous fait dire l'animal capable de sensation, l'analyse prend fin de cette façon. C'est en fait surtout par deux propriétés différentes qu'on définit l'âme, à savoir le mouvement local, d'une part, puis l'intelligence, la pensée et la sensation387. Par ailleurs, de l'avis général, l'intelligence et la pensée sont quelque chose comme /20 une sensation (car dans ces deux cas l'âme discerne et connaît quelqu'un des êtres), et les anciens, du moins, disaient que la pensée et la sensation sont identiques - comme Empédocle qui disait r ( en rapport avec ce qui se présente la sapience3ss croît chez les humains >, et ailleurs: o de là vient aussi d'avoir des pensées /2s toujours autres 'r. Et