personnage de roman commentaire
Le corrigé vous est proposé sous forme de plan détaillé.
I. L’alliance extraordinaire des éléments naturels
1. Une nature agissante
– les éléments naturels sont sujets de verbes d’action. D’une part, les étoiles « soulevaient », « avaient éclaté » ; d’autre part, le ciel « tremblait », « descendait » jusqu’à « toucher », « râcler », « frapper », « faire sonner » : on remarquera le procédé d’accumulation, qui accroît cette impression d’activité céleste, d’autant plus qu’il est amplifié par un procédé de gradation sonore entre les verbes à l’infinitif, qui vont crescendo.
2. L’alliance entre le ciel et la terre
– les étoiles sont dès le premier paragraphe l’objet d’une métaphore filée végétale, qui commence par une comparaison avec de l’« herbe ». Ensuite, on trouve les mots « touffe », « racines », et « mottes ». Il y a une progression dans les termes de cette métaphore filée : ils vont du végétal (« herbe ») à la terre (« mottes »), en passant par les racines.
-Le ciel est ensuite associé à une série d’éléments terrestres : « la terre », « les plaines », « les montagnes », « les forêts », à la rencontre desquels il semble aller. Cela donne l’impression d’une inversion du ciel et de la terre, qui est confirmée par la confusion des notions de haut et de bas à la fin de l’extrait : « il remontait du fond des hauteurs ». Il est en effet paradoxal de parler de « fond » pour une « hauteur », et on descend plutôt des hauteurs : l’expression donne le vertige.
-L’aspect surnaturel de cette nuit transparaît aussi dans l’expression « des mottes luisantes de nuit » qui peut être considérée