Perso de roman
Or je ne suis absolument pas en accord avec ceci , si je m'appuie sur le roman de Robbe-Grillet "La Jalousie'' , où la description stable, ordonnée, encadrée en quelque sorte fait place à l’évocation cursive, et le typique est réservé aux personnages « plats », dont l’écrivain tient à montrer la nature « d’objets sociaux » et à la représentation du sentiment de jalousie. Le roman perd alors sa raison d’être sitôt qu’on n’y trouve plus des personnages reconnaissables auxquels un lecteur peut s’identifier ou s'attacher. Les personnages deviennent alors une simple fonction dans le texte, ce qui pour beaucoup de lecteur dont moi-même y est très peu captivant.
Tant dis que dans les romans du XIX° Le personnage a pour mission primordiale de traduire le sens qu’un écrivain attribue à une réalité. Je prends l'exemple du perso Vautrin , où Balzac veut donner un effet réèl et pas idéalisé du personnage où son trait de caractère dominant est le synisme.C'est un portrait que je trouve captivant bien évidemment car il est basé sur une énigme pour comprendre le dévoilement ultérieur du pers.
Les personnages de roman qui me fascinent le plus sont ceux qui deviennent ce qu’ils sont : nous les voyons se changer en eux-mêmes. Pour cela je m'appuie sur le pers J.Sorel de Stendal, qui est victime de son mileu social et sa volonté d'y échapper le contraints à réprimer les vraies tendances de son être; Julien Sorel n'est plus le même qu’à son début.
Milan Kundera dit