DÉDIÉ À MON MEILEUR AMI, À MON SEUL CONFIDENT, À MON PÈRE QUI SANS LUI, JE N’AURAI JAMAIS GOUTÉ LA VIE.

Comme tu me connais, je vais semblablement corriger les fautes de mon texte avant même de commencer à t’écrire ce que tu sais déjà ce que je veux te dire!!!!!

Sais-tu que je regarde ta photo tous les jours? En fait, il y en a deux et tu le sais; ma préférée, celle que je regarde présentement et celle dont tu es dont fière mais que je trouve tellement ordinaire pour ne pas dire affreuse! Une photo de dernière minute à ce que je me rappelle. Une photo prise chez Sears si je ne me trompe pas. Je crois qu’ils avaient appelé la journée même et que nous nous étions présentés sans même porter attention à ce que nous portions comme vêtements à ce moment de la journée. Toi avec un chandail « Nike » et moi un de marque « Benetton ». PATÉTIQUE! J’ai toujours trouvé cette photo affreuse; manque de style, de préparation, toi la barbe non faite….sûrement un lendemain de veuille…. Mais aujourd’hui et depuis années, je comprends cette fierté de cette photo qu’elle représente pour toi, celle d’un père heureux peut importe la situation familiale….car derrière cette photo se cache l’amour non dévoilé à sa fille et l’amour d’une fille à son père qui lui, lui est encore inconnu. Mais lorsque je m’hypnotise devant cette photo de nous en noir et blanc prise au moins 10 ans plus tard, je comprends l’amour inconditionnel d’un père envers sa fille et d’une fille envers son père. Seul le regret que nous nous sommes ouverts l’un à l’autre à un moment aussi douloureux que je souhaite du plus profond de mon cœur que nos derniers regards aient été dès plus heureux alors que je sais bien que tu me regardais parfois avec un regard des plus inconnu. Cinq années ce sont écoulées et pourtant je ne cesse de te pleurer. Pardonne-moi mon chagrin que je ne peux encore éteindre. Contrairement à une chandelle, jamais il ne pourra s’éteindre et toutes les fois que je penserai à toi, une larme