Pensé philosophique
Premièrement, la synthèse de Rorty, dans ce texte, est que « Les pragmatistes considèrent que l’objectivité n’est qu’un autre nom pour l’intersubjectivité. L’objectivité est obtenue chaque fois que nous parvenons à un consensus». En effet, d’après les pragmatistes, la science n’est pas la seule source de connaissance valable car elle ne se base pas juste sur le fait que les propositions correspondent à quelque chose mais parce que les propositions ont résisté à la critique et qu’elles sont devenue objet d’une entente intersubjective massive. Rorty dit aussi que pour que la vérité scientifique soit valable, les scientifiques doivent être honnêtes car un scientifique honnête ne truque pas ses résultats et il publie les résultats qui risquent de contredire ses théories, autant que ceux qui la supportent. Pour que nos connaissances soient valables il faut être complètement objectif et non pas être corrompus comme le prouve cet argument : «Les parlementaires qui refusent les pots-de-vin sont plus à même de faire ce qui vaut objectivement mieux pour les citoyens que ceux qui les acceptent». Cet argument est cohérent avec ce que Rorthy affirme car, pour être complètement objectif il ne faut pas avoir de parti pris. Bref, pour les pragmatistes comme Rorthy, pour avoir une source de connaissance valable il faut être complètement objectif et parvenir librement à un consensus et ce n’est pas seulement avec la science qu’on peut en arriver là.
Pour sa part Thomas Nagel, lui, considère que : « les sciences doivent s’efforcer d’atteindre ce qu’il appelle « le point de vue de nulle part».