Penser est-il assimilable à un travail ?
Penser est-il assimilable à un travail ?
Introduction : -la pensée réfléchie et organisée : « travaillons à bien penser : voilà le principe de la morale » Pascal.
*Penser : en dehors du sens large (cogiter, avoir quelque chose à l’esprit), penser renvoie à une attitude philosophique qui n’est ni une connaissance objective, ni une adhésion subjective (croyance), mais une réflexion, une pensée en retour sur la constitution des objets de connaissance ou de croyance.
Si penser n’est pas l’adhésion à une croyance, cela suppose un effort de réflexion. Si l’effort fait penser au travail, peut-on donc assimiler l’acte de penser à un travail ? Penser est-il un acte autonome ou alors existe-il une mécanique d’esprit ?
Penser n’est pas un travail. * Penser ne rapporte rien matériellement.
Sens commun, L est nécessaire pour vivre -> pallier ses insuffisances naturelles, nécessaire économiquement, avoir 1 rémunérat° et acquérir des biens nécessaires à sa subsistance +satisfact° désirs matériels.
=> activité de penser peut paraitre inutile à l’hô : activité ne permet pas de « gagner » des biens/son pain/produire qq chose de matériel. Penser PAS un L. C’est se situer ds l’abstrait, ds la vie réelle et concrète de nos sociétés là où le L -> place fondamentale. L’activité de penser peut apparaitre comme un luxe (pas besoin de Ler pr satisfaire besoins, on peut se laisser penser, Gd penseurs ont déjà une aisance matérielle)
Toutefois, l’activité de penser est propre à l’homme.
* Penser n’est pas un travail. Cela s’effectue toute seule.
Or « l’homme pense » (Spinoza). Penser est indissociable de l’hô -> impossible de concevoir un hô qui ne pense pas. Comment l’hô pense ?
Penser -> acte réflexif de l'homme vis à vis de sa conscience. Penser, du latin « pensare,peser » => fonction qui forme des idées dans nos esprits. Penser = combiner des idées selon 1 principe d’unification, de connexion