Peine de mort
Les dialogues entre les deux personnages nous montrent leur antipathie mutuelle. Par exemple, lorsque le juge voulait expliquer au Procureur son séjour en Afrique., ce dernier lui répondit soudain : « je n’ai plus à rien à vous dire ».
Dans une autre séquence, après la mort de l’institutrice, logée par le procureur, le spectateur ne sait pas si c’est un crime ou un suicide.
Mierck, intrigué par certaines coïncidences liées au procureur qui vient de démissionner brutalement, cherche à le déstabiliser et à affirmer son pouvoir. Mierck déteste Destinat, mais il le couvre jusqu’au bout. Dans une scène, le juge, d’une façon hypocrite, dit au procureur : « Vous nous quittez si brutalement ! Nous ne comprenons pas d’ailleurs. J’espère au moins que vous n’êtes pas souffrant ». Le procureur lui répond alors de façon directe et franche : « je ne vous aime pas, Mierck, je ne vous ai jamais aimé ».
Après l’arrestation de l’homme peut être coupable du meurtre de Belle de jour, qui sera fusillé, Mierck va rencontrer le procureur. Il lui indique que les assassins de la fille Bourrache ont été arrêtés. Le procureur, méprisant, lui répond : « en quoi cela me concerne-t-il ? ». Mierck ironique lui lance : « cela aurait pu vous concerner ». Le juge pensait qu’il avait tué la fillette, et il poursuit : « vous avez parlé avec la petite, le soir de sa mort, en face de chez vous, là où elle a été assassinée, tout de même ! ». « Continuez…» lui dit le procureur. Le juge : « il y a parfois des hasards, des rencontres, des chemins qui se croisent et la vie fait tellement bien les choses dans certains cas ». Le procureur lui dit alors : « disparaissez ! ».
Le juge est plein de cynisme dans ces circonstances et Destinat, personnage froid et distant reste finalement assez mystérieux, tout au long du