Pdipr
On observe depuis de nombreuses décennies un appauvrissement considérable de la diversité biologique que ce soit au niveau mondial, européen, national et local, et ce à la suite des activités de l'homme (perte d'habitats ou diminution de la diversité biologique).
S’inquiéter de la perte de biodiversité est donc aujourd'hui une nécessité. D’abord la nature est un patrimoine que l’Homme se doit de respecter et de préserver pour la léguer aux générations futures. Ensuite parce que les écosystèmes nous fournissent quantité de ressources et que leur bon fonctionnement et leur stabilité dépendent de leur diversité biologique. Enfin parce qu’à chaque disparition d’espèce correspond celle d’une quantité d’interactions avec d’autres espèces, et que c’est donc l’ensemble du système vivant qui peut être ébranlé.
Afin d'enrayer cette perte de diversité biologique, différentes mesures ont été prises, de la conférence de Rio en 1992 qui a donné suite à la Convention sur la diversité biologique, première véritable prise de conscience ; au Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002, où les États se sont engagés à réduire ce phénomène d'ici à 2012.
Mais la conservation de la biodiversité ne peut ainsi plus se réduire à la protection d’espèces sauvages et de milieux naturels dans des aires protégées. Elle suppose de s’intéresser à l’ensemble des habitats et des espèces, même les plus ordinaires.
A travers l’établissement du PDIPR de la Communauté de Communes du plateau du Lizon, les élus ont pris l'initiative d’enrichir les connaissances (données) concernant les espèces patrimoniales présentes sur son territoire.
Ce document présente les caractéristiques du site étudié, sa faune et sa flore, en décrivant les méthodes utilisées pour le recueil de données nécessaires
Il comprend les éléments à prendre en compte et les moyens à mettre en œuvre pour la mise en place d'une protection sur le territoire de la Communauté de Communes.
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