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Elle a la particularité d'absorber la plupart des rayonnements ultraviolets en provenance du Soleil qui sont nocifs pour vie (comme les UVB, qui peuvent altérer l'ADN). Sans cet "écran protecteur", la vie n'aurait pas pu se développer hors des océans.
La couche d'ozone se trouve dans la partie supérieure de la stratosphère. Dans cette couche, les rayons ultraviolets issus du spectre solaire viennent exciter les molécules de dioxygène (O2) qui, en se combinant avec un atome d'oxygène (O), forment de l'ozone (O3) en grande quantité.
Au début des années 80, un phénomène inquiétant a vu le jour : une baisse significative des concentrations d'ozone stratosphérique, particulièrement spectaculaire au printemps dans les régions australes, et allant jusqu'à former un trou saisonnier de la couche au-dessus de l'Antarctique. L'épaisseur de la couche d'ozone a diminué de 4% au cours des 25 dernières années.
L'origine de ce phénomène ? L'Homme, qui produit toujours plus de composants chimiques volatiles détruisant la couche d'ozone, appelés substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO)... Les principales SAO sont les composés chlorés tels que les CFC, les HCFC et les CTC (utilisés comme refroidisseurs dans les réfrigérateurs et les climatiseurs, comme solvants, comme propulseurs aérosols, comme mousses isolantes, etc.), mais aussi des substances telles que les bromures de méthyle (pesticides) et les halons (gaz d'extinction). Elles ont une durée de vie dans la stratosphère pouvant atteindre plusieurs dizaines d'années, et un seul atome de chlore peut détruire plusieurs milliers de molécules d'ozone.
Les impacts de la réduction de la couche d'ozone sur la santé humaine et les