Pays en voix d'emergence
Pour pouvoir amorcer une dynamique d’émergence, tout pays pauvre doit tenir compte, dans la définition et dans la mise en oeuvre de sa stratégie de développement, de la donnée que constitue la nouvelle mondialisation qui offre autant d’opportunités que de contraintes.
Le pays doit chercher à exister sur la carte mondiale de production, d’échanges d’idées et de savoirs, de capitaux ou de biens et services pour ne pas courir le risque de perdre en compétitivité.
Le pays est devant un choix stratégique qui consiste en l’équilibrage entre l’attraction des investissements étrangers et locaux et le développement des exportations.
Il est vital pour un pays en voie d’émergence de profiter des avantages de la mondialisation qui se traduisent par la libéralisation du commerce mondiale ou par la liberté des mouvements des capitaux, qui représentent un facteur essentiel dans le financement des économies émergentes, tout en évitant les risques de dépendance à la conjoncture mondiale.
Pour le cas de la Tunisie, la marge de manœuvre est d’autant plus importante que sa proximité par rapport aux marchés européens, ceux du Moyen Orient ou encore ceux de l’Afrique, nouvel eldorado.
Dynamiser l’économie d’un pays comme la Tunisie est un véritable chantier qui doit toucher à tous les secteurs d’activité de l’Etat, à commencer par le traçage d’une stratégie, et un modèle de développement spécifique aux caractéristiques de notre pays.
Il convient donc, dans le cadre de mise en place de ce modèle tunisien, de procéder à des travaux de bases dans plusieurs secteurs, tels que l’édification d’une infrastructure solide et qui permet à une bonne fluidité du déplacement dans le pays, et favoriser ainsi la dynamique de tous le pays. Ceci devra passer par les routes, les autoroutes, les ports et les aéroports afin de faire de la Tunisie, dans un premier temps, un carrefour commercial