Paul Vialar
Nationalité : France
Né(e) à : St-Denis (Seine) , le 18/09/1898
Mort(e) le : 08/01/1996
Biographie :
Paul Vialar est né le 18 septembre 1898 au n° 4 de la rue de Paris à Saint-Denis sur Seine.
Orphelin de père dès l’âge de six ans, et de mère sept ans plus tard, Paul Vialar transposa très tôt dans l’écriture son sentiment d’abandon :
« Aussi loin que je remonte dans le temps de ma vie, je me souviens d’avoir écrit. Cela pour moi a commencé si jeune, que ce besoin, cette nécessité vitale d’exprimer mes sentiments avec des mots, se confond parfaitement avec ma prise de conscience du monde », écrit-il.
Après la mort de sa mère, ce fut à Gaston Poulenc [1852-1948], fondateur des usines Rhône-Poulenc, nommé son subrogé tuteur, que Vialar dut « de ne pas être devenu un chenapan ». Sa femme, disparue peu de temps avant elle, était une amie de Geneviève Vialar : c’est pourquoi il s’occupa jusqu’à sa mort du « petit Paul », lequel lui dut aussi la découverte et l’amour de la chasse, ainsi que son premier fusil.
En 1916 Paul Vialar s’engagea dans les Corps Francs, malgré la mort de son demi-frère Pierre, tué la même année dans la Somme.
Paul Vialar sortit indemne de la Grande Guerre qui, pour lui, se poursuivit jusqu’en 1919 : il fut envoyé en Orient, en Turquie, en Roumanie et en Bulgarie.
Il reprit ses études et sortit en 1921 de l’école HEC.
Il se fait connaître par des poèmes et des pièces de théâtre (quinze, dont L'Age de Raison).
Venu ensuite au roman, il obtient le Prix Fémina en 1939 pour son 3e livre : La Rose de la Mer. Auteur de célèbres livres de chasse, il est aussi le peintre de la société contemporaine dans les cycles : La Mort est un commencement (8 vol., Grand Prix de la Ville de Paris, 1948), la Chronique Française du XXe siècle (10 vol.), La Chasse aux hommes (10 vol.).
Au total, environ 80 romans, parmi lesquels citons encore Cinq hommes de ce monde et Le temps des imposteurs.
Ancien président de la Société