Paul Verlaine
Le poème s’ouvre sur « le ciel est par-dessus le toit , si bleu si calme », le poète renvoie à des couleurs, puis des sons agréables. Mais le regard du narrateur bute sur des obstacles comme le « toit », « l’arbre ». Son horizon reste figé, tout ce qu’il voit ne peut venir que de ce que de sa prison il peut encore arriver à voir. C’est un peu comme si sa seule vision possible était celle qu’il apercevait par la fenêtre de sa cellule. Cependant, il affiche de la sérénité « le bleu du ciel » saisit l’œil, puis on admire le « bercement de la palme ». Même les sons que le poète perçoit sont doux « le tintement de la cloche », « la rumeur de la ville ». Toutes ces sensations évoquent des instants de bien être, le bleu du ciel, les journées chaudes, la cloche qui résonne et les rumeurs de la ville symbolisent la vie toute proche. Même s’il est dans sa prison et qu’il n’a accès qu’à certains plans « le ciel » « un arbre » « la cloche, il l’aborde paisiblement. Le calme règne .