Paul verlaine
Dès les premiers jours de la Révolution, la question des femmes est soulevée. Par des hommes comme Condorcet (Essai sur l'admission des femmes aux droits de cité) ou des femmes comme Olympe de Gouges, qui proclame en 1791 une Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne. Elle demeure très isolée. Très actives lors des journées révolutionnaires (5-6 octobre 1789, 10 août 1792), revendiquant avec Théroigne de Méricourt de porter les armes, dynamiques dans les Clubs féminins, les femmes restent exclues de la citoyenneté. Olympe de Gouges est même guillotinée pour avoir voulu « être homme d’État ». Après la Terreur, les rassemblements de plus de 5 femmes deviennent illégaux.
| |Deux figures du féminisme |
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|Olympe de Gouges conduite à l'échafaud. Fuyant le domicile conjugal à|Journaliste, Maria Deraismes se fait connaître par ses talents |
|20 ans, elle je jette à corps perdu dans la Révolution, tout en |d'oratrice dans les nombreuses réunions où elle revendique des droits|
|restant proche des monarques. Sentant le danger, elle envisage l'exil|pour les femmes, en insistant sur le droit à l'éducation. Elle est la|
|à Londres pour y faire représenter l'une de ses pièces contre |première femme à devenir franc-maçonne et mène aussi un combat |
|l'esclavage. Elle est arrêtée pendant la Terreur, pour girondisme, et|anti-clérical. En 1866, elle fonde l'Association pour le Droit des |
|exécuté le 6 novembre 1793. |Femmes, avec Paule Mink et Louise Michel. |
Elles obtiennent toutefois un statut civil : le contrat de mariage, le