pathologie sociale
Des sociétés primitives aux sociétés modernes, les êtres humains se trouvent de plus en plus intégrés et concentrés en société, de l’institution familiale qu’est la plus petite forme de société à la concentration des individus en centre urbains comme les villes. Les anthropologues ont essayés de comprendre de la façon la plus rigoureuse le fonctionnement de ces institutions, dans lesquels les hommes vivent, mais il est difficile d’étudier ces phénomènes de façon universelle. Il est difficile d’étudier la société, comme les scientifiques étudient les phénomènes naturels. Les connaissances et les lois qui émanent de l’analyse des individus, ne s’appliquent pas de façon universelle à chacun d’entre eux.
D’un point de vue scientifique, on définira une pathologie comme la discipline médicale qui a pour objet l’étude des maladies et notamment leurs causes et leurs mécanismes. Le sujet nous pousse à étudier la société dans son ensemble, comme une entité organique à par entière et non pas la somme des individus qui la compose.
Dans une première partie, nous étudierons les sciences et les limites des sciences sociales, dans une seconde partie, qu’une analyse holistique permet d’approcher de façon approximative la vérité, et dans une dernière, que le modèle de Durkheim reste toute fois sur des perspectives trop déterministe.
C’est Auguste COMTE qui invente le terme de « sociologie », qu’il qualifie de physique sociale. Dans son ouvrage « Leçons de philosophie », COMTE identifie l’époque contemporaine à la dernière période, de l’histoire de l’humanité, à partir de laquelle il énonce « la loi des trois états ». Où l’humanité passe successivement par un « âge théologique » dans laquelle les hommes conçoivent les phénomènes comme produits directement par des agentes surnaturels, puis « l’âge métaphysique » dans lequel les régularités naturelles sont rapportées à des forces et des entités abstraites, et enfin « l’âge positif