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Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ces symptômes peuvent compromettre les relations avec les autres, la participation aux activités quotidiennes, et entraîner un repli sur soi.
La schizophrénie ne constitue pas un « dédoublement de la personnalité » à proprement parler, contrairement au sens étymologique du terme, mais les personnes qui en sont atteintes peuvent percevoir le monde différemment de leur entourage. Elles peuvent avoir des perceptions auditives, visuelles ou olfactives, ou un « ressenti », que les autres n’ont pas (des hallucinations), par exemple entendre des voix (l’hallucination la plus courante). Elles peuvent aussi croire à des choses qui n’existent pas (idées délirantes). Elles sont, par exemple, convaincues que les autres lisent dans leurs pensées, les contrôlent ou complotent contre elles et leur veulent du mal. Leur vision du monde étant déformée par les hallucinations et les idées délirantes, les personnes atteintes de schizophrénie peuvent ressentir de la peur, de l’anxiété et de la confusion. Ils peuvent également devenir désorganisés au point d’avoir eux-mêmes peur et d’effrayer leur entourage.
Si par le passé, une vision binaire de la schizophrénie prévalait, distinguant les « malades » des « non-malades », cette approche a récemment cédé la place au concept de « spectre », qui va de la « non-maladie » à la « maladie aiguë », en passant par divers degrés d’atteinte. Cela signifie que les personnes atteintes de schizophrénie peuvent connaître une amélioration, par l’apprentissage de la gestion de la maladie et l’obtention ou le recouvrement de capacités de fonctionnement quotidien, adaptées à chacun
Le traitement joue un rôle essentiel chez la