Du début jusqu’à la fin de son poème, Victor Hugo parle par d’une jeune fille du travail dans les mines en le dénonçant comme étant un travail fatiguant et extrêmement dangereux : « Mon grand-père était mort, tué du feu grisou. Mon petit frère était boiteux d’un coup de pierre » (v10 et 11) ; « On travaille à genoux dans le puits. C’est glissant ». Il utilise aussi la métaphore « La mort fait un grand bruit quand tout à coup elle entre » pour accusé cet effet de dangerosité. De plus, il utilise des antithèses comme au vers 29 : « On sue, on gèle » et « on a chaud, on a froid » ainsi que des métaphores filées « Sitôt qu’on est sous terre on devient des fantômes ». Hugo cherche à attirer l’attention du lecteur sur la misère de la jeune fille grâce à différents procédés d’écritures. Par exemple, au vers 3, la petite fille rectifie « le passant » en soulignant la présence de la misère représentée ici sous la forme de la mort : « On ne s’est pas battu, l’on a tué ». Il y a aussi la présence du champ lexical de la misère avec des mots comme « galérien » (v6) ; « on rampe » (v21) « paysans » (v32). L’auteur fait aussi apparaître la misère avec la présence de la famine « Comme on manquait de pain, on mâchait du charbon » (v14) ; « Aussi, vous le voyez, monsieur, je suis très maigre ».Après une description atroce de la vie de cette jeune