Passage pont-neuf th. raquin
Dans le texte de Zola, le passage du pont – neuf est présenté comme un endroit sale, "ignoble" (l.10). Cette présentation du passage comme repoussant ne donne pas envie au lecteur de s'y aventurer. En effet : L'endroit est sale, non entretenu et pas accueillant; Les dalles son dites "jaunâtres"," usées" et "descellées" (l.4) même "gluante"s (l.10), "le vitrage est noir de crasse" (l.6), les planches sont d'une" horrible couleur brune" (l.21) et de "reflets verdâtres" (l.15). Toutes ces couleurs son sombres et sale comme le passage.
La saleté du lieu concourt à créer une atmosphère morbide tout comme l'obscurité dans laquelle est plongée le passage.
Ce passage, en plus d'être sale est plongé dans l'obscurité. Cette obscurité donne au lecteur une vision faible et presque oppressante du Passage où il ne peut pas se sentir en sécurité ou à l'aise. Effectivement, l'obscurité règne dans le Passage de Pont-Neuf; seule "une clarté blanchâtre" tombe des vitres (l.7), "les vitres ne jettent que de la nuit" en hiver (l.8/9) les boutiques sont "obscures" (l.11) et "pleines de ténèbres" (l.16). Ce manque de lumière même en été rend le passage inquiétant et sinistre.
La mauvaise vue d'ensemble du Passage du pont neuf donne une impression maladive de cet endroit.
Zola fait part de son impression maladive envers le passage dans son texte. Ce qui provoque une fois de plus chez le lecteur une envie d'éviter le Passage. En effet il règne dans le corridor un "humidité âcre" (l.5), et le mur semble couvert d'une "lèpre" (l.25) et " toute couturée de cicatrices" (l.25/26). Les jeux de couleur connotes aussi cette impression avec le suffixe " … âtre"
Cette maladie selon Zola ne peut déboucher que sur la mort. Zola nous le prouve dans son œuvre; C'est pourquoi il utilise des termes fort et parfois des métaphores pour exprimer cette idée.
Cette mort (suite de la maladie) renforce l'atmosphère lugubre du texte par l'utilisation de métaphores