Pascal
Le texte s’articule en deux parties distinctes qui nous permettent de progresser dans une argumentation répondant à la thèse de l’auteur. Dans un premier temps, du début du texte jusqu’à la ligne 10 « prescrites » Pascal affirme à partir de l’exemple des abeilles, exemple applicable à tous les animaux, que ces derniers sont soumis à une perfection bornée de la nature. Puis en deuxième partie allant de la ligne 10 « il en est pas de même » à la fin du texte « en ont laissé » l’auteur développe l’idée que l’homme s’inscrit quant à lui dans une perfectibilité illimitée de l’expérience humaine, le rendant propice au progrès.
Le problème auquel le texte répond est le suivant : « Qu’est ce qui constitue fondamentalement l’essence de l’Humanité ? »
Dans cette partie Pascal va commencer son argumentation en s’appuyant sur l’exemple de l’abeille pour établir la perfection bornée imposée aux animaux par la nature.
En pointant l’exemple de l’abeille (l1 à l2) Pascal témoigne d’une exactitude minutieuse et intemporelle dans l’activité industrielle de cet insecte lors de l’élaboration de sa ruche à partir de matière naturelle.
L’universalité de ce phénomène est invoquée grâce à « chacune d’elles », de plus, l’emploi de « aussi bien mesurées» (l1) et « aussi exactement la première fois que la dernière fois» (l2) renforce l’idée d’invariance du travail de l’insecte.
A partir de « il en est de même » Pascal atteste que l’exemple des abeilles fonctionne en tant que modèle pour tous les animaux : c’est une référence. On passe donc de l’abeille à l’animal en général, cette nette progression introduit la notion de conception de la nature.
Par définition, la