paris
Après avoir été ignorées pendant des siècles, ces graines ont attiré l'attention des nutritionnistes pour leur haute teneur en lipides (25 à 38 %) comportant une forte teneur en acide alpha-linolénique (du groupe oméga-3)2. Depuis la fin des années 1990, une culture commerciale s'est développée dans plusieurs régions d'Amérique et d'Australie, pour fournir des graines aux magasins diététiques des pays développés.
Étymologie :
Le terme de chia dérive3 de chiyan désignant la sauge Salvia hispanica en nahuatl, la langue parlée par les Aztèques.
La première culture du chia aurait eu lieu dans la vallée de Mexico entre 2 600 et 2 000 ans avant l'ère commune, dans la région du site de Teotihuacan (début du premier millénaire) et de la culture toltèque (fin du premier millénaire). C'est dans cette région que s'est développée à partir du XVe siècle la civilisation aztèque1.
Plus au sud, dans l'État du Chiapas, les anciens Mayas ont aussi cultivé cette sauge.
À l'époque précolombienne, la graine de chia grillée ou moulue constituait la troisième source alimentaire végétale après le maïs et les haricots. Pour les Aztèques, la graine de chia était un aliment de base mais, trempée dans de l'eau, elle servait aussi à confectionner une boisson rafraîchissante. Ses propriétés curatives étaient également appréciées pour le traitement des infections. Les Aztèques considéraient cette graine comme très énergétique et en donnaient aux chasseurs et aux soldats lors des entrainements militaires. Elle était pressée pour en extraire une huile servant de base aux peintures