Paris au 18e siecle

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Paris tire son nom du peuple gaulois des Parisii (un Parisius, des Parisii). Le mot Paris est en fait la transformation, avec le temps, du latin Civitas Parisiorum (la Cité des Parisii), désignation qui l'a emporté sur Lutetia (Lutèce). L'origine du nom des Parisii n'est pas connue avec certitude. Il pourrait dériver du mot gaulois kwar (carrière), par référence aux nombreuses carrières de la région parisienne.

L'étymologie de Paris est à l'origine de nombreuses interprétations, souvent plus farfelues les unes que les autres afin de glorifier la « plus belle ville du Monde » et de lui attribuer des origines plus prestigieuses. Les historiens du Moyen Âge comme le moine Rigord de Saint-Denis ont rattaché la fondation de Paris à la prise de Troie, les Troyens émigrés s'étant alors installés sur les rives de la Seine et auraient baptisé leur nouvelle cité du nom de Pâris, fils de Priam et amant d'Hélène. On trouve aussi l'étymologie parisia, « audace » en grec. Au XVIe siècle, Baptiste de Mantoue écrit dans Vita Sancti Dionysii que les Parisiens sont issus des Parrhasiens, cité d'Arcadie, et compagnons d'Héraclès (Hercule). Gilles Corrozet dans La Fleur des Antiquitéz de la plus que noble et triumphante ville et cité de Paris publié en 1532 estime que Paris doit son nom à un temple d'Isis (Par Isis), déesse égyptienne, dont la statue se situerait à l'église Saint-Germain-des-Prés[1].

Pour François Rabelais enfin, son explication de l'origine du nom figure au chapitre dix-sept de Gargantua : « "Je croy que ces marroufles voulent que je leurs paye icy ma bien venue et mon proficiat. C'est raison. Je leur voys donner le vin, mais ce ne sera que par rys."
Lors, en soubriant, destacha sa belle braguette, et, tirant sa mentule en l'air, les compissa si aigrement qu'il en noya deux cens soixante mille quatre cens dix et huyt, sans les femmes et petiz enfans.
Quelque nombre d'iceulx evada ce pissefort à legiereté des pieds, et, quand furent au plus hault de

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