Par-delà le bien et le mal
Par-delà bien et mal est une œuvre philosophique écrite par Nietzsche en 1886. Elle est composée d’une préface et de neuf parties divisées en 296 aphorismes, forme souvent préconisée par l’auteur. Le livre étant extrêmement riche, j’ai décidé de ne me concentrer uniquement sur la septième qui s’intitule : nos vertus. Ce devoir sera composé d’un résumé de cette partie puis d’un commentaire qui mettra en lien les idées de Nietzsche avec les sciences de l’éducation. Résumé Dans son premier aphorisme, l’auteur s’interroge sur les vertus propres à chacun. Ce que l’on considère comme sacré, moral, est souvent tiré d’une éducation particulière. Ici, Nietzsche prend l’image du grand-père pour symboliser la sagesse, le respect de tradition. Mais l’écrivain nous met en garde en disant que cette « bonne conscience » va vite changer, si ce n’est disparaitre. Dans l’aphorisme suivant, l’auteur utilise l’image de soleils qui donnent des couleurs à une planète pour illustrer les différentes influences qui fondent notre morale et nos actions. Nos vertus ne sont pas issues d’un courant de pensée, mais d’une multitude de « couleurs différentes » (p.136, l.8) Ensuite, Nietzsche illustre la complexité de notre esprit en expliquant que l’on peut aimer ce que l’on déteste tout comme on peut mépriser ce que l’on aime. Cela est du à une pudeur inconsciente dictée par les vertus imposées. S’en suit une critique envers les psychologues français, qui se contentent d’observations sur la gente bourgeoise, sans se soucier des « exceptions » (p.137 l.21). Il insinue que si la psychologie est faite par des hommes à l’esprit restreint, on ne peut avoir qu’une vision restreinte de la psychologie des hommes. Puis, il nous parle de l’homme « désintéressé » (p. 138) tant loué par les philosophes. Nietzche vient mettre un bémol à cette symphonie de compliments en expliquant que dans le sacrifice, il y avait toujours une demande