Papillon de lamartine
Le papillon est extrait du recueille de poème intitulé Nouvelles Méditations Poétiques écrit en 1823 par Alphonse de Lamartine, qui est en quelques sortes la suite de Méditations Poétiques (1820), car s’inspirant des mêmes thèmes que sont la nature et l’amour.
Ce poème est composé d’une seule strophe, un dizain formé de 10 alexandrins, qui alternent des rimes croisées (ABAB) dans les 4 premiers vers, puis dans les 2 vers suivant des rimes plates (AA), et enfin dans les 4 derniers vers des rimes embrassées (ABBA).
Le thème abordé dans le papillon, est comme son nom l’indique, le papillon, ou plus précisément, la beauté de son éphémère vie. Pour évoquer cette beauté, Lamartine va emprunter beaucoup au champ lexical de la nature (« printemps », « roses », « zéphyr », « ciel pur », « fleurs », « s’enivrer de parfum »,...), qui parallèlement pourrait aussi être associé au champ lexical de la pureté. Une beauté pure, donc, mais aussi plus que ça, une beauté pure car éphémère. Dès le premier vers, Lamartine utilise les verbes « naître » et « mourir », qui peuvent déjà suggérés la vie courte du papillon. « des fleurs a peine écloses » souligne également cette éphémèrité ( ?). Dans les 3 derniers vers, Lamartine ajoute à cette courte vie une sorte de naïveté. Le papillon « qui jamais de se pose », « effleurant toutes choses », annonce clairement que le papillon n’apprend rien de sa vie. Le dernier vers évoque clairement la mort du papillon (« retourne enfin au ciel »), mais quel belle mort (« chercher la volupté »). La forme du poème lui-même ressemble à la vie d’un papillon : court, sans pause. Le papillon