Pantagruel
Rabelais, Pantagruel
Chapitre 32
Introduction :
Le passage reprend deux thèmes:
- Personne avalée par un monstre, Jonas (bible) est jeté à l'eau et avale par la baleine. Ce thème est assez courant
- L'homme qui explore une terre nouvelle (ex : Odyssée)
Ce texte représente surtout un choc, c'est-a-dire le choc qui va bouleverser les européens par la découverte de l'Amérique. Nous sommes dans une guerre que Pantagruel contre les Dipsondies. Il a vaincu, et s'apprête à revenir. Cependant, il est surpris par des soldats. Parmi eux, Alcofribas (narrateur).
Nous aurons deux axes d'études:
- L'évocation plaisante de géant
- Réflexion humaniste sur l'ancien monde
I- L'évocation plaisante de géant
1-1 L'espace anatomique de Pantagruel
On note que le narrateur est un des personnages du récit, il se met en scène en utilisant dans tout le long du texte la première personne. Un narrateur personnage qui se désigne de nom Alcofribas. On a une référence à Rabelais qui insinue que nous avons une double présence de narrateur. Le narrateur explore l'intérieur de Pantagruel (langue, dent, gorge, etc.). Or, nous remarquons que ceux-là sont assimiles a des paysages. Ces éléments de comparaisons peuvent être humoristiques, voire comiques ex : "Les poils des oreilles" => foret. Les dents : ressemblance phonétique : Danois qui crée un effet de jeu de mot comique. Au Danemark, il n'y a pas de montagnes.
L'espace intérieur de Pantagruel est assimile a un espace extérieur, l'air qualifie de meilleur air, et les pigeons peuvent entrer facilement dans Pantagruel.
1-2 Le gigantisme
La taille gigantesque de Pantagruel est suggère de nombreuses procédés:
- Les comparaisons: Les dents sont assimiles a des rochers
Les poils deviennent foret
L'intérieur de la bouche et la Saint Sophie
- L'accumulation des lieux : Dans la bouche se trouvent de grands prés, de grands forets, de fortes et grosses villes.
Sur une seule dent, se trouvent de beaux