Le pacte budgétaire européen relance le débatSur l'intégration européenne :

Le traité de la stabilité, la coordination et la gouvernance est signé le 2 Mars 2012, c'est en fait le traité du pacte budgétaire européen.
Il essaye d'imposer une discipline budgétaire, en plafonnant le déficit structurel à 0,5% du PIB. On souhaite un retour à l'équilibre entre les dépenses et les recettes pour se désendetter.
C'est l'Union Européenne (25etats sur 27) qui décide de cette rigueur budgétaire.

Le TSCG vise à contraindre les états de la zone euro à financer leurs dépenses par leur recette et donc à limiter le retour à l'emprunt.

Le gouvernement défend ce traité. Pour Ayrault, un vote négatif de notre pays entraînerait une crise politique et l'effondrement de l'union monétaire. Il dit également que se serait prendre le risque de l'aggravation de la crise, une crise politique, mais aussi une crise de l'euro. François Hollande et son premier ministre, déclarent ne jamais prendre la responsabilité de faire disparaître l'euro.
La grande majorité du PS et l'UMP se sont ralliés du côté du gouvernement. Les radicaux de gauche, sont eux aussi pour, leur président a même déclaré que: «Certes, le texte du traité reste inchangé, mais à côté du texte, il y a le contexte, qui, lui, s'est modifié.»

Seul le front de gauche (de Mélanchon), les communistes et les écologistes rejettent le traité.
Les communistes pensent qu'il n'est pas trop tard pour se rassembler contre l'Europe de la domination des marchés financiers, ce qui implique, d'après eux, de « détricoter ce traité scélérat ».
Les écologistes considèrent que ce traité est très loin de ce qui serait nécessaire pour engager une transition écologique de l'économie.

Habituellement, il existe une fracture politique gauche-droite, c'est-à-dire que d'habitude, le partie politique de droite et de gauche ne sont pas d'accord, or cette fois-ci oui ; ça s'explique par le fait que c'est Nicolas Sarkozy (de droite) qui a