Pa le malade imaginaire
Premièrement, dès le début de la scène nous avons un comique de situation : il y a un quiproquo entre Argan et sa fille Angélique. Celui-ci lui annonce qu’elle est demandée en mariage donc Angélique pense à Cléante son amant (« Cléante, neveu de Monsieur Purgon ? » l.57), alors que son père parle de Thomas Diafoirus, neveu du médecin Purgon. Ce quiproquo prend fin à la ligne 62 quand Argan lui dit : « ...et ce fils s’appelle Thomas Diafoirus et non pas Cléante... ». Angélique lui annonce alors qu’elle croyait qu’il s’agissait d’une autre personne (« ...vous avez parlé d’une personne, et que j’ai entendu une autre... » l.67).
Puis nous avons ensuite deux comiques de mot. Premièrement lorsque Argan insulte Toinette, sa servante, alors qu’elle s’incruste dans sa conversation avec sa fille (« ...De quoi te mêles-tu, coquine, impudente que tu es ? » l.72) puis ensuite une répétition de « Non » de la ligne 141 à 143.
Dernièrement, un second comique de situation fait surface lors d’une conversation entre Toinette et Argan au sujet de sa fille qu’il veut envoyer au couvent si elle ne se marie pas avec Thomas. Il y a comme une inversion de classe sociale entre les deux locuteurs : Toinette donne des ordres à son maître. (« Vous ne la mettrez point dans un couvent. » l.139). En effet, une servante n’est pas sensée donner des ordres à son maître. Cette situation ne nous laisse pas indifférent.
Après cette brève analyse de ce tronçon de scène, nous pouvons constater que Molière a cherché à faire rire le lecteur en y inscrivant un registre comique par différents