Orphée rentre chez lui
Eurydice : Tu étais où, je te cherchais partout ! A la radio ils ont dit que tu serais un complice de la disparation de Cégeste !
Orphée : Parce que tu les crois en plus ces imbéciles ! Ça ne va pas la tête ! Ils ne savent plus quoi raconter pour plaire au monde !
(Orphée se dirige vers l’escalier)
Eurydice : Mais ce n’est pas que je les crois mais en ce moment tu es si différent de d’habitude…
(Orphée baisse les yeux et caresse son ventre)
Orphée : Et alors ! Je n’ai pas le droit de changer ? Faire ce qu’il me plaît, faire autre chose que mes vieux poèmes qui n’intéressent plus personne, ni même moi ! Comment peux-tu les croire…
Eurydice : Mais c’est grave Orphée, tu es accusé d’être un complice de la princesse pour avoir fait disparaître un homme ! Tu ne dois pas être si indifférent à cela tout de même !
Orphée : Ne m’embête pas avec cela maintenant, je n’en peux plus de tes remarques désagréables ! Tu ne peux pas t’occuper de toi au lieu de venir m’embêter !
(Orphée monte quelques marches de l’escalier et Eurydice commence à pleurer, puis il se retourne vers elle)
Eurydice : Mais Orphée, je ne te reconnais plus, je commence à douter de ton honnêteté, d’abord tu te mets à boire, puis tu reste tout le temps à écouter cette radio dans la Rolls-Royce, et maintenant tu es accusé d’une disparition ! Tout cela est de plus en plus désorientant, comment puis-je encore te croire !
(Orphée redescendit vers elle et lui prit les mains)
Orphée : Mais enfin Eurydice, je ne voulais pas te faire pleurer, tu le sais bien, désolé ma chérie. Mais en ce moment je suis très fatigué, je dors mal et je suis sur les nerfs ; mais tu sais bien que je t’aime. Alors pourquoi je ferais une chose pareille. (Il dit la prochaine phrase avec un léger rire, pour la rassurer) Faire disparaitre