Orphée, corpus sur la catabase. Comparaison.
Le premier texte est un extrait Métamorphoses d’Ovide, appartenant au livre X appelé « Orphée et Eurydice » datant du 1er siècle après J.C.
Le deuxième texte est l’acte IV, scène 1,du livret d’Orphée et Eurydice de Pierre-Louis Moline, de l’opéra de Christoph Willibald Gluck datant de 1774.
Le troisième texte est l’acte I, scène 2 du livret d’Orphée aux enfers, d’Hector Crémieux, de l’opéra-bouffe de Jacques Offenbach, datant de 1858.
Le quatrième texte est l’acte II, scène 2 de la pièce de Victor Segalen, Orphée-roi datant de 1921. D'après ces 4 textes on pourrait se demander quels aspects du mythe d'Orphée permettent-ils une transposition sur scène ?
Plusieurs éléments propres au mythe d'Orphée sont transposés sur la scène.
Tout d'abord, le texte Ovide et le texte de Pierre-Louis Moline racontent une catabase, tout comme l' histoire d'Orphée. Le texte d’Ovide décrit des personnages condamnés a subir des supplices aux enfers, ce qui situe tout de suite la scène aux Enfers, de plus, il est évoqué " le dieu qui gouverne les Enfers ". A la fin du texte, Eurydice " retombe à l'abîme d'où elle sortait " se qui se traduit donc par les Enfers. Ensuite, dans le texte de Pierre-Louis Moline, le théâtre représente une caverne " obscure et inhabitée qui conduit hors des Enfers " nous pouvons donc juger qu'il s'agit de la fin du voyage de la Catabase.
D'autres part, nous retrouvons l'aspect de la musique. Dans le texte d’Ovide, le narrateur évoque les cordes, " en faisant vibrer les cordes " ce qui pourrait nous faire penser aux cordes de la mythique Lyre d'Orphée avec laquelle il eût charmé Hadès et Cerbères entre autres. Lyre