Orgueil et prejuge
Elizabeth est l‘héroïne de ce roman. « Elle est d’une vive intelligence , d’une sagesse éloignée de tout pédantisme qui lui permet de supporter sereinement et avec indulgence l’atmosphère provinciale étriquée dans laquelle il lui faut vivre. Son caractère naturellement gai la met en état de percevoir le côté humoristique ou grotesque de toute situation quelle qu’elle soit ».
« Mais Elizabeth ne manque pas d’un certain orgueil , ou plutôt d’un certain sens de la dignité qui lui impose de défendre son entourage. C’est pourquoi lorsque Darcy , l'ami de Bingley, considère avec quelques mépris les façons faire de sa mère et de ses sœurs , elle dit : « je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s’il n’avait mortifié le mien ». C’est de là que naît le « préjugé » qu’elle a contre Darcy » qui pourtant est secrétement épris d'elle.
Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.
«Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?»
Jane Austen - Orgueil et préjugés
La première phrase d'Orgueil et Préjugés :
« C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l’on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu’il arrive dans une nouvelle résidence , cette idée est si bien fixée dans l’esprit de ses voisins qu’ils le considèrent sur le champ comme la propriété légitime de l’une ou l’autre de leurs filles »
Les dernières phrases d'Orgueil et Préjugés :
« Les habitants de Pemberley