opération licorne
Suite aux événements survenus en Côte d’Ivoire, et en particulier dans la ville d’Abidjan, la France a décidé de renforcer la force militaire française Licorne, qui compte à présent environ 1700 militaires. Dans ce cadre, la force Licorne remplit deux missions prioritaires : elle assure la sécurité des ressortissants et des civils par la mise en place d’un dispositif d’accueil sur le camp de Port Bouët d’une part, et par lerenforcement des patrouilles dans la ville d’Abidjan d’autre part. elle apporte un soutien à l’ONUCI pour protéger la population civile ;
Depuis le 11 avril, et l’arrestation de Laurent Gbagbo par les forces républicaines de Côte d’Ivoire, la force Licorne continue, en soutien de l’ONUCI, ses patrouilles afin de ne pas laisser un vide sécuritaire s’installer après la fin des hostilités.
Côte d'Ivoire : chronologie et repères historiques
2002
19 septembre : tentative de coup d'état à Abidjan. Bouaké et Korhogo passent sous contrôle des rebelles.
22 septembre : lancement de l'opération Licorne pour assurer la sécurité des ressortissants étrangers dont 2 300 sont évacués de la zone de confrontation. Le dispositif français est constitué à partir du 43ème BIMa stationné à Abidjan et renforcé.
29 septembre : la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) décide de l'envoi d'une force de paix.
17 octobre : le président Laurent Gbagbo signe un accord de cessation des hostilités avec le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) de Guillaume Soro et demande à la France d'assurer le contrôle du cessez le feu.
22 octobre : Licorne est renforcée pour le contrôle du cessez-le-feu.
28 novembre : 2 nouveaux mouvements rebelles - le Mouvement populaire ivoirien du Grand-Ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP) - s'emparent de Man et