LE QUÉBEC S’APPROCHE MAIS LA PLANÈTE S’ÉLOIGNE

RÉSUMÉ
En 2009, le Québec a émis moins de gaz à effets de serre (GES) qu’en 2008 et s’est rapproché de l’objectif du protocole de Kyoto, selon le MDDEP, le ministère du Développement durable et des Parcs.

Le Québec, en 2009, a produit 81.8 millions de tonnes de GES, ce qui équivaut à une baisse de 1.8 % par rapport à 2008. Grâce à cette nouvelle baisse, nous avons réussi à baisser les émissions de 2.5 % par rapport à 1990, l’année de référence du protocole. Cependant, au niveau fédéral, le Canada est loin d’atteindre son objectif de 6 % de moins qu’en 1990, en raison de l’exploitation croissante des sables bitumineux, en Alberta. La raison la plus évidente de la baisse des GES au Québec est la crise économique. Sans elle, nous n’aurions pas autant diminué nos émissions de GES.

OPINION

À mon avis, le Québec peut continuer à diminuer ses émissions de gaz à effets de serre, en continuant de créer des technologies moins polluantes, réduisant ainsi ses émissions de gaz carbonique (CO2), gaz néfaste pour la couche d’ozone. Même si l’industrie n’est que la deuxième source la plus importante de GES (28 %), c’est le secteur du transport qui en produit le plus, avec 43.5 % de la production totale. C’est pourquoi je pense qu’il faut inventer des voitures n’émettant pas de GES, comme les véhicules hybrides ou encore, électriques. De cette façon, nous réglerions la plus grande partie des émissions de GES.

Cependant, ce n’est pas si simple. Les technologies sur le marché, pour les véhicules électriques par exemple, sont encore loin d’être parfaits et au point. De plus, elles sont beaucoup plus chères que les voitures similaires fonctionnant à l’essence ou au diesel.

D’après moi, si nous réussissons à diminuer considérablement notre consommation de pétrole, nous diminuerions énormément notre production de CO2 et du même coup l’exploitation de sables bitumineux en Alberta diminuerait. Nous atteindrions alors