ONDINE analyse
Ondine est un poème extrait du livre Gaspard de la nuit et écrit par Aloysius Bertrand en 1842. Une Ondine est une créature surnaturel d'eau douce selon la mythologie germanique. Créatures olympiennes plutôt maléfiques possédant une chevelure verte et un corps ondoyant, elles attirent les hommes au fond des eaux afin de se reproduire puis les tuent.
A travers cette poésie, nous allons essayer de savoir si le poète est séduit par cette créature légendaire malgré sa monstruosité, et si oui pourquoi et comment le voit-on.
Tout d'abord, on peut remarquer que l'Ondine parle durant la majeur partie du poème avant que le narrateur prenne la parole. Le poète, qui est par ailleurs le narrateur, se laisse donc charmer durant trois strophes par la créature et se ressaisit à la fin : on comprend alors qu'il aime la beauté de ses vers et a faillit tomber dans son piège mortel. D'ailleurs à la quatrième strophe, troisième vers, le narrateur nous montre qu'il considère les paroles de l'Ondine pareillement à une chanson plaisante à écouter : « Sa chanson murmurée ». Il est donc logique de penser qu'il aime écouter l'Ondine le séduire.
Ensuite A.Bertrand utilise l'adjectif qualificatif « boudeuse » dans la cinquième strophe, second vers. Nous pouvons en somme constater qu'il compare l'Ondine qui, je rappelle, est une créature surnaturelle maléfique, a une enfant chagrinée. En outre le narrateur lui trouve un air plutôt délicat et mignon : la beauté de cette sirène d'eau douce ne le laisse donc pas indifférent. D'autre part, dans la première strophe, à partir du quatrième vers, le narrateur prend la parole pour décrire en quelque sorte l'Ondine. Il la décrit « en robe de moire » vers quatre. Il s'agit d'une étoffe étincelante possédant une apparence ondée. Le poète se trouve donc ébloui par son aspect physique.