On ne badine pas avec l'amour - acte iii scène 3 - musse
Cette métaphore est encore plus justifiée par la réplique courte de Rosette montrant son étonnement “Vous me donnez votre chaîne d’or?”. Elle est timide et se fait manipuler par Perdican. Nous entrons maintenant dans cette deuxième partie du texte, qui porte sur le romantisme à l'œuvre. Perdican n’arrête pas sa déclaration après ce don de bijou. Au contraire, il fait plus d’effort pour rendre cet aveux mémorable pour Camille. On observe le ton impératif de Perdican avec l’utilisation de l’impératif présent avec les verbes tel que ‘regarde’, ‘lève’ ou ‘approchons’. Nous avons aussi beaucoup d’éléments qui font référence à la vue, tels que les verbes de vu tel que ‘regarde’, ‘vois-tu’ ou ‘paraissons, ou encore les questions rhétoriques qui permettent …afficher plus de contenu…
Perdican va ensuite rabaisser Rosette avec des phrases dégradantes telles que “tu ne sais rien”; “tu ne comprends même pas”; “tu ne lirais pas”, montrant ce côté manipulateur de Perdican, et lui dressant un portrait péjoratif. Rosette, émue, s’exclame “comme vous me parlez, monseigneur!” montrant sa fierté et sa certitude par rapport à cet amour. Ceci permet à Perdican d’apporter encore une fois un portrait dégradant de Rosette dans la dernière tirade, la rappelant de son manque d’éducation, avant de partir sur une métaphore filée de la nature qui met en valeur la jeunesse, la beauté et la liberté de Rosette, opposé au caractère fermé de Camille. Ainsi, Perdican parvient à dépeindre un portrait des deux femmes présentes sur scène. Il finit