On a tous des moeurs
L’idée de la richesse, source de joie, est battue en brèche depuis la nuit des temps. Il suffit d’ouvrir un journal pour voir des gens heureux au volant de leur nouvelle voiture à un prix exorbitant. En 2010, un homme riche nommé Rabeder, quarante-sept ans et buisnessman Anglais a pris une grande décision. Il a décidé de se séparer de sa fortune. Il a mis en vente sa villa, sa résidence de dix-sept hectares en Provence, ses six avions et son Audi A8 pour vivre comme la plus part des êtres humains. « Je me suis rendu compte qu'au final l'argent était contre-productif. Et que pire que tout, il ne m'apportait pas du tout de bonheur mais qu’au contraire il m’éloignait de ma nature humaine » a-t-il déclaré.
Jean-Jacques Rousseau écrivain, philosophe des lumières suisse du 18ème siècle affirme : « On a tout avec de l’argent hormis des mœurs et des citoyens. »
Il est vrai qu’avec de l’argent, l’on peut profiter de la beauté de la vie, se payer des études, voyager à travers le monde, s'offrir des vacances, aider ceux qui n’ont pas la chance d'en avoir. Aider les pauvres n’est-elle pas une preuve d’humanité et d’intelligence ?
Mais ceci est-il le vrai bonheur ou seulement une façon de mettre son propre ego en valeur ? Un bonheur matérialiste ne révèle-il pas une faiblesse ? Le bonheur est-il dans la voiture dans laquelle vous conduisez aujourd’hui ? Marilyn Monroe aurait-elle refait sa vie de la même façon si elle en avait eu l’occasion