Omar
L’affiche du film « Omar m’a tuer » de Roschdy Zem La partialité médiatique à propos de la culpabilité d’Omar Raddad
L’affaire Raddad fut l’une des affaires judiciaires les plus médiatisés des années 90 à 2000. Mais pourquoi est-ce que les médias en ont-ils tellement parlés, pourquoi la plupart se sont t’ils acharnés pour défendre Omar Raddad, le jardinier marocain de la riche Ghislaine Marchal, qui d’après eux serait innocent, serait un nouveau Dreyfus, ce que clame d’ailleurs son avocat à la sortie du procès le condamnant à la prison, disant que : « il y a cent ans, on condamnait un officier qui avait le tort d'être juif, aujourd'hui on condamne un jardinier parce qu'il a le tort d'être maghrébin ». Tout d’abord car l’histoire est fait vendre : un immigré qui serait victime d’un mauvais procès, voire d’un juré raciste, ce genre d’histoire fait carton plein auprès des lecteurs. Deuxièmement, ils ne veulent pas courir le risque de s’opposer à l’opinion publique, et ainsi attirer de nombreuses critiques et surement perdre de l’audience. Les médias, prennent donc en grande majorité la défense d’Omar. Pour ce faire, ils rapportent de nombreux faits qui décrédibilisent la première enquête. En effet, aucune analyse génétique ne fut faite pour vérifier que le sang utilisé pour inscrire « Omar m’a tuer » sur le mur soit bien celui de Ghislaine Marchal. Ce n’est que six ans plus tard que cette analyse fut faite, et elle démontre que le sang appartenait bien à Mme. Marchal, mais qu’il se mélange avec l’ADN d’un homme, dont on ne trouve pas l’identité. De même pour l’arme utilisée lors du meurtre, un chevron de bois avec lequel le coupable a frappé Mme Marchal 4 fois. Aucune procédure fut mise en place pour essayer de trouver des traces génétiques que le coupable aurait éventuellement laissé dessus. Un autre élément encore plus choquant est que lors de l’autopsie on ne révéla aucune trace de sang