Olympe de Gouge, déclaration des droits de gouges
», ou dans une autre traduction à laquelle Gouges fait référence à la phrase suivante : « Femme, qu’y a-t-il de commun entre toi et moi ? » Cette phrase a souvent été utilisée pour montrer la misogynie du Christ et de la religion chrétienne. On peut l’interpréter d’une autre manière : Jésus, par le mot « femme », renvoie sa mère à sa condition d’être humain, tandis que lui, fils de Dieu, s’apprête à accomplir son premier miracle en changeant de l’eau en vin, et ainsi à révéler sa nature divine. La traduction littérale, qui serait : « Femme, quoi, de toi à moi ? » peut être reformulée d’autres manières, par exemple : « Femme, qu’attends-tu de moi ? »« correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n’est plus de saison …afficher plus de contenu…
118) à, « réunissez-vous, déployez » (l. 120) qui emportent l’adhésion du lectorat. L’effet d’amplification est ainsi renforcé par la structure d'accumulation de la phrase qui accroît l’intensité et le dynamisme des propos. De nombreux mots et propositions révèlent la confiance qu’Olympe de Gouge place en ses contemporaines : « courageusement » (l. 120-121), « la force de la raison » (l. 121), « toute l’énergie de votre caractère » (l. 123), Pour l’autrice, les femmes sont des forces en puissance, des « mères courage » qui n’ont besoin que d’encouragement pour se prendre en main et déployer tout leur potentiel. À la suite du texte d’Olympe de Gouges, l’iconographie du XIXe siècle a véhiculé cette énergie des femmes dans la Révolution verbes au futur