intellectuels notamment, il devient à la mode d'être de gauche. Le parti communiste, qui a joué un grand rôle dans la Résistance et revendique le titre de « parti des fusillés », atteint son apogée en 1946-1948.
• La guerre n'a pas provoqué d'évolutions sociales majeures, cependant à la fin de la guerre, la société française est déchirée : au printemps 1944, la Milice et la Résistance s'affrontent par les armes dans les campagnes.
Les patrons sont déconsidérés : c'est l'une des raisons pour lesquelles les gouvernements de l'après-guerre peuvent leur imposer d'importantes réformes sociales, par exemple la Sécurité sociale (en 1945) et un salaire minimum pour les ouvriers et employés (en 1947).
• Enfin, la guerre a affaibli l'autorité de la France sur ses colonies : dès 1945, il y a des soulèvements en Algérie et en Indochine.
4. Que fait-on des collaborateurs à la Libération ?
• Dans les jours suivant la Libération, une épuration sauvage coûte la vie à plusieurs milliers de personnes. Les femmes qui avaient couché avec des Allemands sont humiliées en public, tondues, violées. Cette épuration sauvage touche de nombreux innocents ; dans certains cas, elle dissimule des règlements de comptes privés.
• Dans les mois suivants, on entreprend de châtier les collaborateurs par le biais de procès. Les milieux les plus touchés sont les milieux culturels (l'écrivain Robert Brasillach est fusillé) et les milieux politiques (le maréchal Pétain, condamné à mort puis gracié, finit ses jours en prison

I- La France pendant la seconde guerre mondiale

a- L’occupation allemande

La vie des Français sous l’Occupation allemande se caractérise par la pénurie et par la dictature. L’Occupation allemande de la France commence avec l’armistice du 22 juin 1940 et s’achève avec la Libération du territoire en 1944. La France, d’abord divisée en deux zones, la zone occupée au nord et la zone dite « libre » au sud, qui est sous l’autorité du régime collaborationniste de Vichy, se