Oeuvres littéraires/cinématographiques et angoisse/terreur
Les oeuvres littéraires et cinématographiques qui s’efforcent de susciter l’angoisse ou la terreur vous attirent-elles ou non ? Comment expliquez-vous cet attrait ?
“Au secours ! À l’aide !” Tels sont les mots qui sont le plus souvent cries dans ce genre d’oeuvres, lorsque le héros vient délivrer le captive ou la captive. L’attrait que suscite la peur en art chez nous, résulte du fait que, dès le début, le suspense de l’oeuvre nous donne envie de voir ou de lire la suite. D’ailleurs, Jonathan Demme, auteur du film “Le Silence des Agneaux”, disait: “Je suis reconnaissant à quiconque me fait peur”. Il s’agira donc de trouver ce que suscitent ces oeuvres pour que Demme soit reconnaissant. Ainsi, nous pourrons expliquer le pourquoi de cet attrait envers les films ou les romans à suspense.
L’une des premières choses qui nous attire dans ce genre de films ou de romans est l’adrénaline ressentie lors d’un passage particulièrement angoissant ou terrifiant. Tout notre corps se tend, plus rien ne bouge, notre attention est fixée sur l’écran ou sur les lignes du roman et nous ne souhaitons pour rien au monde nous arrêter. Si nous étions interrompus, ce serait impensable et incroyablement frustrant: il faut absolument savoir comment le criminel s’enfuit ou comment la victime échappe aux mains du tueur !
Deuxièmement, les oeuvres angoissantes ou terrifiantes sont souvent violentes. Lorsque les adultes regardent ces films ou lisent ces romans, cela crée un certain détachement de la réalité. Ils peuvent faire la difference entre les oeuvres violentes fictives et la cruauté réelle qui existe dans le monde, au quotidian. Cela peut déclencher un certain esprit de révolte, qui ne sera que positif. Cet esprit ne sera toutefois créé que si l’ouvrage n’est pas orienté du point de vue de l’agresseur mais de celui de la victime ou du héros.
Troisièmement, toujours