Obligation convertible
Depuis les années 80 les marchés financiers ont beaucoup évolué par l’apparition de nouveaux produits dérivés dont les techniques de placements sur le marché sont de plus en plus sophistiquées et complexes.
Les émissions de titres hybrides représentent aujourd’hui près de 2,140 milliards d’euros, avec 1,900 milliards d’euros de titres hybrides émises par les banques contre 50 milliards d’euros de titres émis par les entreprises privées.
En volume cela représente un total 426 émissions de titres en Europe depuis 2000.
L’importance en termes de volume et de valeur témoignent de l’engouement de ces titres à la fois par les émetteurs et les investisseurs. Leurs utilisations sont de plus en plus courantes pour de multiples raisons, entre autres, pour leurs facilités d’utilisations, mais aussi pour les nombreux avantages qu’elles offrent aux entreprises, aux investisseurs et du fait d’une législation plus souple depuis 2004 en France.
Les titres hybrides mixent les caractéristiques des capitaux propres (actions) et les caractéristiques des titres de dette (obligations), ainsi ces titres présentent les avantages d’une action tout en conservant les avantages d’une obligation. Sur une première analyse, il semblerait que les titres hybrides soient des produits financiers idéaux pour l’entreprise et l’investisseur.
Afin de définir les réels avantages qu’offrent les titres hybrides nous allons étudier leurs structures et leurs caractéristiques.
Les titres hybrides offrent une meilleure garantie aux investisseurs et une possibilité de financement à moindre coût pour les entreprises.
Chaque émission de titres financiers par les sociétés est synonyme augmentation de la dette, ce qui rassure peu les investisseurs et peut accroitre la volatilité du cours de l’action.
Mais dans le même temps, l’émission d’un titre hybride, du fait de sa particularité hybride, offre la sécurité d’une obligation et la probabilité d’un rendement plus