Objectivisme et subjectivisme dans la sociologie de pierre bourdieu et leurs conséquences sur l’ordre sociale hiérarchique - les conclusions. suivant l’exemple d’estonie
Suivant l’exemple d’Estonie
Dans mon travail, je voudrais discuter d’utilisation des deux approches apparemment contradictoires, l'objectivisme et subjectivisme, dans la définition de la stratification sociale dans la société, basée sur Pierre Bourdieu. Je tiens à souligner que le choix du point de départ épistémologique est crucial et affecte les résultats de la recherche sociologique. De même, il peut affecter la réponse du sociologue et de la société toute entière aux résultats sociologiques obtenus et la nature des résultats des analyses. Ensuite, je vais mettre cette analyse dans un contexte social de la société estonienne.
Dans son ouvrage «Le sens pratique» Pierre Bourdieu décrit comment les deux forces- les conditions objectifs de la vie et les préférences, désirs et valeurs subjectifs vont entrelacer et devenir un habitus. Il donne pour habitus une dimension historique. L'habitus est un produit de l'histoire, produisant les mêmes pratiques individuelles et collectives – l'histoire elle-même. Donc il n'est pas possible de définir une classe comme un groupe des gens avec des indicateurs socio-économiques spécifiques similaires, qui est seulement déterminée par ses caractéristiques objectives. Au contraire, il repose sur l'existence d'un groupe avec un milieu sociétaux similaire (côté objectif) et ses possibilités relatives de faire les choix par rapport à sa position sociale. Une société hiérarchisée est créé, basée sur la préférence de certaines options aux autres. C'est déterminé par la puissance des groupes dominants sur les dominés, qui n’ont pas les choix et les options plus prestigieux. Ainsi le groupe distinct dans la société doit être fondé sur les choix similaires, faites sur les bases objectives-historiques similaires, et aussi dans une certaine mesure sur la conscience et la protection commune des choix