Oasis
Numéro un des boissons aux fruits plates et numéro deux sur le marché des softdrinks, Oasis marque sa différence en s'appuyant sur le triptyque naturalité, fun et gourmandise.
"Nomen est omen". Le nom est présage, disait Cicéron. La preuve ? Oasis.
Ce nom désigne, dans un désert, une petite région fertile grâce à la présence d'eau. Le mot est également associé à un lieu, un refuge, une situation qui procurent du calme. Ce sont, surtout, les thèmes de l'eau, du plaisir et de la fraîcheur qui viennent à l'esprit lorsque l'on prononce le mot Oasis. Loin d'être calme, la marque du groupe Orangina Schweppes témoigne, par son rang en France(1), surtout de sa créativité.
Elle y occupe une place convoitée... Tout sauf un refuge, et encore moins un mirage...
Oasis ? Dans chaque verre, le jus d'une orange !
C'est en 1966 que la Société des eaux de Volvic(2) lance Oasis, une boisson à base d'eau de Volvic aromatisée à l'orange. Oasis apparait après Vittel-fruits (1951), Fruité d'Evian (1964) et précède Banga de Pampryl (1968). Si l'on ne parle pas à l'époque de segmentation de l'offre, Oasis, sans bulle, est cependant destiné aux enfants.
Par ailleurs, si la naturalité n'est pas encore un enjeu, Oasis se présente comme une boisson entièrement naturelle, sans conservateur ni colorant. Les premières campagnes publicitaires l'affirment : "dans un verre d'Oasis, il y a le jus d'une orange".
Elles précisent, sur le ton de la générosité, autre valeur clé de la marque : "plus 25 % de fruits". En 1973, l'agence Bosch met en scène deux enfants jouant à la marchande : "je voudrais une boisson préparée avec des fruits, du sucre et de l'eau de source et surtout sans bulle, parce que moi, les bulles, j'aime pas ça", demande la petite fille au jeune marchand.
"Oasis de Volvic, vous savez avec quoi c'est fait", conclut, en direction des mères et sur le ton de la réassurance, la publicité. L'orange ne reste pas longtemps seule dans le verre : elle est