Nucléaire français
Depuis, les risques associés à cette industrie, cristallisés par la catastrophe de Tchernobyl, ainsi que la question de la gestion des déchets à long terme, ont conduit plusieurs pays européens à remettre en cause le recours à cette énergie.
Aujourd’hui, alors que la raréfaction des ressources fossiles est plus que jamais d’actualité, et que l’Europe doit remplir ses objectifs de réduction des émissions de Gaz à effet de serre , le débat autour du nucléaire s’intensifie.
Le Japon, 3ème puissance économique mondiale, à la pointe des technologies les plus modernes depuis un demi-siècle, est confronté à une tragédie où le facteur industriel, donc humain, s’est ajouté au facteur naturel (séisme, tsunami).
La perspective d'une catastrophe nucléaire majeure au Japon a relancé le débat sur la place du nucléaire en France. Les écologistes réclament un débat voire un référendum. Mais peut-on sortir du nucléaire ?
François Fillon insiste sur le fait que la France “a toujours privilégié le niveau maximum de sécurité dans la construction et l’exploitation de ses installations”.
Ce qui n’a pas empêché près de 300 personnes de se rassembler dimanche au pied de la Tour Eiffel.
La 1ère centrale nucléaire en France a été construite en 1956 mais c'est à partir du choc pétrolier des années 70, que le nucléaire occupe une place importante dans le secteur énergétique français. La Loi du 13/07/2005 qui fixe les orientations de la politique énergétique française confirme le maintien du nucléaire comme principale source d'électricité en France même si elle encourage la diversification des filières de production de l'électricité à partir des énergies renouvelables (éolien-biomasse) et la sécurité d'approvisionnement électrique à partir du pétrole, du gaz et du