Nouvelle
Une fois arrivé chez lui il mangea, et s’endormi devant son poste de télévision, seul. Les heures passèrent, arrivé deux heures du matin, Lucas fut brusquement réveillé par son téléphone, qu’il décrocha. La conversation terminée il enfila un des vêtements de sport, ramassa un sac posé dans un coin. Lucas descendis les escaliers de son immeuble et arriva dehors, dans les rues vides de monde, à peine éclairées par quelques lampadaires. Il marcha pendant quelques minutes pour se retrouver devant une station de métro fermée, où l’attendait un homme dont-il serra la main. Tout les deux descendirent les marches de la station, forcèrent la grille, sautèrent les tourniquets, s’enfoncèrent encore plus dans la station, vide mais encore éclairée, en allant sur le quai. Ils entrèrent dans le silencieux et sombre tunnel, en longeant les murs pour éviter les rails encore électrifiés. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à un endroit où la paroi du tunnel était vierge, ils s’arrêtèrent. Toujours en silence Lucas posa son sac, en sorti quelques bombes de peintures, et commença ce pourquoi il était venu.
Le bruit des bombes résonnait dans le tunnel comme des murmures. Lucas ne pensait à rien sinon qu’au plaisir que lui procurait sa passion, mélangeant les couleurs entre elles, les jets de peinture donnait l’impression d’être des voiles obscures colorés, qui venaient se déposer sur la surface lisse et ternes du tunnel, afin de lui donner vie et émotions.
Une fois son œuvre terminé, il commença à ranger son matériel, pendant que les voiles de peintures se figeaient pour n’en faire plus qu’un seul voile de différentes couleurs. Il songeait, en revenant sur leurs pas dans le silence et l’obscurité du tunnel, que son art était apprécié par certain, détesté par d’autres, et