Nouvelle dans un hopital
A quelques pas du Hall, Elisabeth dans son bureau, prit tout son temps et ce n’est que quelques minutes après qu’elle rétorqua : * « Allez-donc dans la cafétéria. Vous avez de quoi vous déplacez. * L’arthrose me ronge, je me consume à petit feu et vous le savez
Ah si seulement je le pouvais, je l’empoisonnerai… Je ferai mettre du poison dans son café. Comme ça nous serions mourrons toutes les deux et je serai vengée, salle bécasse. * J’arrive Madame, un instant. »
Elle emmena Mme O et déposa ses sucrettes sur la table. Mme O n’avait plus d’espoir, une vielle dame aigrie et veuve depuis plus de vingt ans. Elle n’avait plus rien. Un seul passe temps : rendre la vie de l’infirmière aussi éprouvante que la sienne qui quant à elle, ne se gênait pas pour le faire d’une manière d’autant plus sadique. Mais le fait est que Mme O se lamentait du matin au soir. Puis, tout à coup Elisabeth tomba. Une chute brutale dans les escaliers à quelques mètres de Mme O. Cependant, elle était la seule debout. Grand dilemme.
Et si je la laissais mourir ? Peut être qu’elle se réveillerait. Ou non ; ce serait à mon plus grand plaisir. Elle me dénigrait, pourquoi pas moi ? Je suis malade, ils comprendront que ce n’est pas de ma