Nouveaux essais sur l'entendement humain
Les sens sont notre premier moyen de connaissance que nous recevons à la naissance. Les sens sont la fonction permettant au corps de percevoir se qui se passe en dehors de lui, grâce, précisément aux organes qui les commandent. Cependant Leibniz affirme que les sens ne peuvent pas nous donner toutes nos connaissances actuelles, qu’ils sont insuffisants pour arriver a cela.
Une connaissance actuelle est une connaissance propre à chacun, c’est une connaissance pour laquelle l’homme doit réfléchir ou être attentif, comme par exemple lors de l’apprentissage d’une nouvelle langue par un homme, notamment si la structure de cette dernière est très éloigné de sa langue maternelle. Il doit donc se concentrer pour y arriver. Il semble indiquer que les sens constitue une condition nécessaire mais insuffisante à l’obtention de connaissances . Mais Ils ont leur nécessité : par exemple, ils nous renseignent face au précipice pour éviter notre chute, ils nous font connaître une musique inconnue, ils nous questionnent au passage spectaculaire d'une comète ou lors d'une éclipse. Ils ont cependant une faiblesse. Ils ne peuvent donner que des « vérités particulières ou individuelles ». Les vérités offertes par les sens ne sont qu'un point de vue, celui de nos sens. Il ne s'agit pas de tomber dans la croyance de la répétition éternelle de ces points de vue. Nous pouvons voir des milliers de souris grises fuyant une inondation, cela ne doit pas préjuger que toutes les souris sont grises. La généralité d'un fait, ce que le texte nomme « vérité générale », ne fait pas la nécessité de celui-ci. L'exemple choisi par Leibniz est celui du « décours de 24 heures » de l'alternance du jour et de la nuit en Europe occidentale. Grecs, Romains et peuples limitrophes ont toujours connu ce cycle de 24 heures.
II- pourquoi les sens ne peuvent nous apporter que des vérités particulières ? Les sens1, quoique necessaires pour toutes nos